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Notre église

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Relevant autrefois de l'archidiaconé de Laval, du doyenné d'Évron, l'église est dédiée à Sainte Gemmes, vierge et martyre, patronne du couvent de l'ordre de la Chaise-Dieu fondé en Saintonge par Guy Ier, duc d'Aquitaine.

De l'église primitive, seules subsistent les bases d'une tour romane. De profondes modifications ont été entreprises aux XIV et XVème siècles. L'église conserve des bénitiers en granit de cette époque ainsi qu'un autre du XVIIème siècle.

Elle renferme également un fragment de statue en bois représentant un Christ, du XVIème siècle, une Annonciation peinte par Albert Vivet en 1895 ainsi qu'un retable en tuffeau et marbre de François Langlois, daté de 1689. Son hôtel est encadré de stalles en bois d'une belle facture provenant de l'abbaye d'Evron. L'appui de communion en fer forgé est du 18ème siècle.

Les chapelles latérales sont du 14ème ou 15ème siècle. Leurs autels à rétable ont été commandés le 4 août 1754. Elles sont remarquables : celle du Nord, par sa fenêtre, des peintures murales masquées par l'autel représentant sainte Radegonde, martyre dont la statue a disparu, et des bourreaux, et surtout par une magnifique statue de la Vierge à l'enfant, dite déhanchée, encadrée par les statues de sainte Barbe et saint Sébastien ; celle du Sud, aux statues de sainte Anna, encadrées par saint Mathieu et saint Etienne, par un magnifique Christ en bois du 16ème siècle, qui y est exposé depuis sa découverte dans les combles de l'église vers 1980.

La statue de la Vierge et du Christ ont été restaurées en 1985 par un atelier spécialisé de Rouen.

Le bas-côté sud paraît daté de la fin 16ème ou du début 17ème siècle. Il est éclairé par 3 petites fenêtres de style roman du 14ème siècle, qui sont évidemment celle de la cotière de la nef que remplace ce bas-côté. Le bas-côté Nord date du 18ème siècle, l'an 1734 étant gravé au dessus de la porte.

Le clocher dans sa forme actuelle date de 1758, ainsi que l'horloge, qui présente la particularité de ne comporter qu'un seul mécanisme pour deux cadrans, celui de l'Est étant relié à l'horloge par une tige de fer montée sur coussinets traversant sous la toiture toute la longueur de l'église.

La flèche foudroyée en juillet 1810, puis reconstruite a été reparée, ainsi que la croix la surmontant en 1883, période qui a vu la restauration de la toiture (1881), l'agrandissement de la sacristie (1882) et la restauration des voûtes et fenêtres (1884). L'horloge et cadran ont été remplacés en 1970 et 1974.

Les cloches actuelles datent de 1868. Elles ont été électrifiées en 1957.

Le cimetière, à l'origine contigu à l'église, a été transféré route de Bais en 1785. En 1835-1837, lors du tracé de la nouvelle route Bais-Evron et de l'aménagement du bourg, il a été définitivement détuit et la tradition veut que les ossements recueillis lors des travaux aient été rassemblés, sous les perrons de l'église, qui jouent ainsi un rôle d'ossuaire.

Apparemment l'église, contrairement à beaucoup d'autres, n'a pas souffert des guerres de religion, ni des troubles de la révolution.

Le Mont Rochard et son pylône TDF

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Le pylône, relais émetteur de radio et de télévision, appartient à TDF. Il est érigé au sommet du Mont Rochard, point culminant des coëvrons (contraction de Collines d'Évron) avec 356 mètres d'altitude.

Posé sur une rotule, il est constitué de 20 tubes métalliques, emboîtés et arrimés les uns au-dessus des autres. Un triple haubanage, sur deux niveaux assure sa stabilité verticale.
À partir de l'élément 7, il est peint en rouge et blanc alternés pour raison de sécurité aérienne. De même, des flashs lumineux fonctionnent en permanence jours et nuits. Il est surmonté par l'antenne proprement dite composée de 3 tubes de diamètre degressif.

La première mise en service date de 1972. Il s'agissait alors de la diffusion en couleur des programmes d'Antenne 2. En 1976, France 3 est diffusé et TF1 en 1978. Depuis 1988, cet émetteur émet également les programmes de France 5 et de M6.

À partir de 1980, l'émetteur de Mont Rochard diffuse les programmes radios de France Culture, France Musique et France Bleu Mayenne et depuis 1984, également ceux de France Inter.

Le Rubricaire

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La forteresse gallo-romaine du Rubricaire est implantée sur les pentes du mont Rochard et domine de 130 mètres le bassin de Laval. Elle appartient au type dit "quadriburgium" : c'est un quadrilatère d'une quarantaine de mètres de côté doté de tours carrées aux angles. A l'intérieur, un mur parralèle à l'enceinte délimite des casernements autour de la cour centrale.

Ce monument, situé à près de 3 kilomètres de la voie romaine de Jublains - Le Mans, n'est pas une simple étape routière. Le Rubricaire tient sont intérêt du caractère exceptionnel de la topographie et contrôle une campagne habitée, comme en témoignent les nombreux sites gallo-romains découverts aux alentours.

Vers le XIème siècle, peut-être avant, le monument a été réoccupé et remis en état de défense au moyen de remparts de terre élevés sur les deux faces les plus ruinées.

Un petit établissement de bains s'élève à 30 mètres en contrebas de la forteresse. Il présente une division classique en quatre salles. Les bains froids, partie la mieux conservée, sont situés à l'angle du bloc formé par les salles chauffées : la salle tiède, l'étuve et, occupant la plus grande surface, la salle des bains chauds. Cette dernière comprend un bain rectangulaire et une alcôve à abside qui devait contenir une cuve d'aspersion. Des demi-colonnes en briques encadrant certaines portes ou certaines divisions internes des pièces sont encore visibles.

Le Rubricaire tient son intérêt du caractère exceptionnel de la topographie et contrôle une campagne habitée, comme en témoignent les nombreux sites gallo-romains découverts aux alentours.

La société d'Archéologie et d'Histoire de la Mayenne a publié une étude de Joëlle Napoli dans le n°15 de "La Mayenne Archéologie et Histoire" (1992), pages 5 à 35.

Office de Tourisme des Coëvrons

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